C’est en 1993, suite à un A.V.C. je me consacre entièrement à la peinture. C’est dans ma peintre,pendant toutes ces années, après avoir exploité l’arbre, son écorce, ses nœuds, que je fais ma reconstruction et mon introspection.
Et, depuis 2008 que je me détache de la figuration pour aller vers l’essentiel et m’interroger sur la notion du temps et peins avec du bitume qui est, lui-même, un message du temps depuis l’origine du monde en passant par les anciens égyptiens, Hugo, Picasso, Dali et plus récemment Soulages.
Ma peinture, au fil du temps, devient plus abstraite, quitte à choquer certains: combien de fois n’a-t-il pas entendu « bitume, c’est quoi ? ».
J’ai été fasciné par la profondeur de sa couleur noire et chaude. Ses qualités ductiles je permets de le décliner à l’infini et sa malléabilité m’aide à gagner en vitesse d’exécution dont j’ai un grand besoin.
Le premier geste sur sa toile blanche est à chaque fois une surprise, une découverte et devient l’acte libérateur. « Maîtriser le doute ». Alors je fais corps avec sa toile et son être entier m’accompagne dans l’énergie de mon geste. Je travaille dans la transparence et la finesse pour aller vers le bitume pur, produits en grande vitesse. Delors, l’énergie de son geste devient la traduction d’une émotion qui est la résultante de mes cogitations.
Je travaille après une période de méditation, plus ou moins longue. Ma ligne de conduite est comme la ligne l’horizon qui s’éloigne à la même vitesse de mon compréhension de la vie, des choses. Toujours en quête, peut-être, vers un impossible. Je sais que la grande richesse n’est pas le but qui fait partie déjà du passé, mais le cheminement qui conduit à ce but
C’est en 1993, suite à un A.V.C. je me consacre entièrement à la peinture. C’est dans ma peintre,pendant toutes ces années, après avoir exploité l’arbre, son écorce, ses nœuds, que je fais ma reconstruction et mon introspection.
Et, depuis 2008 que je me détache de la figuration pour aller vers l’essentiel et m’interroger sur la notion du temps et peins avec du bitume qui est, lui-même, un message du temps depuis l’origine du monde en passant par les anciens égyptiens, Hugo, Picasso, Dali et plus récemment Soulages.
Ma peinture, au fil du temps, devient plus abstraite, quitte à choquer certains: combien de fois n’a-t-il pas entendu « bitume, c’est quoi ? ».
J’ai été fasciné par la profondeur de sa couleur noire et chaude. Ses qualités ductiles je permets de le décliner à l’infini et sa malléabilité m’aide à gagner en vitesse d’exécution dont j’ai un grand besoin.
Le premier geste sur sa toile blanche est à chaque fois une surprise, une découverte et devient l’acte libérateur. « Maîtriser le doute ». Alors je fais corps avec sa toile et son être entier m’accompagne dans l’énergie de mon geste. Je travaille dans la transparence et la finesse pour aller vers le bitume pur, produits en grande vitesse. Delors, l’énergie de son geste devient la traduction d’une émotion qui est la résultante de mes cogitations.
Je travaille après une période de méditation, plus ou moins longue. Ma ligne de conduite est comme la ligne l’horizon qui s’éloigne à la même vitesse de mon compréhension de la vie, des choses. Toujours en quête, peut-être, vers un impossible. Je sais que la grande richesse n’est pas le but qui fait partie déjà du passé, mais le cheminement qui conduit à ce but